Petits riens à saint junien, 87.
Au mois de septembre je vous avais promené au site Corot, mais nous n'avions pas visité la ville de Saint Junien ou il se trouve. Alors ce soir pénétrons dans la deuxieme ville de haute vienne avec ses environs 11000 habitans.
Nous en profiterons pour faire un peu d'histoire et voir les oriogines de cette ville.
Dès l’an 500, un ascète d’origine hongroise, saint Amand, choisit un gîte sur la rive droite de la Vienne, non loin de son confluent avec la Glane, dans une région appelée Comodoliacum. L’évêque de Limoges Rorice Ier lui offre une humble cellule. C’est alors que Junien originaire du Nord, fils d’un comte de Cambrai, baptisé par saint Rémi de Reims quitta sa famille, à l’âge de 15 ans et devint un disciple de Saint Amand. Il frappa à la porte de l’ermite, mais celui-ci ne lui répondit pas. La nuit, Junien fut épargné par la neige qui tombait. Il vécut en ermite et après la mort de son maître, vécut à l’emplacement de l’actuelle collégiale. Durant sa vie, il est dit qu'il accomplit quatre grands miracles. Il débarrassa la région d’un dragon qui dévorait bêtes et humains, en le chassant à l’aide d’une croix. Il délivra les Poitevins du feu intérieur qui les brûlait grâce à de l’eau d’une source. Il jeta le démon dans un gouffre, en faisant le signe de croix. Et Junien chassa le démon du neveu de l’évêque de Limoges, Rorice qui en 540 devenu lui-même évêque (Rorice II) présida ses obsèques. L’évêque fit élever un oratoire à sa mémoire, puis une église desservie par des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Saint Junien est invoqué pour la guérison des aveugles et des paralytiques.